Le Ghana n'a pas echappé à la malédiction
Les quotidiens sénégalais s’émeuvent de l’élimination du Ghana du Mondial 2010, évoquant une « malédiction » africaine selon eux responsables de l’incapacité des équipes africaines à dépasser les quarts de finale de la Coupe du monde.
« Mission terminée pour le Ghana : La Céleste brise le rêve africain », titre par exemple le quotidien Le Soleil, notant que les Blacks Stars sont passés « à côté de la première demi-finale de Mondial d’un pays africain pour un penalty manqué par Gyan à la 120e minute contre l’Uruguay (1-1, 4-2 t.a.b.). »
« Le continent ne verra pas un de ses représentants dans le dernier carré, pour la première fois qu’il accueillait la Coupe du monde », se désole le journal, rappelant que le Ghana « n’a pas fait mieux que le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002), eux aussi quarts de finalistes, battus par l’Angleterre (2-3 a.p.) pour les « Lions Indomptables », et par la Turquie (1-0 but en or) pour ceux de la Teranga. »
« Surtout, ajoute Le Soleil, les Black Stars n’ont pas rempli la lourde mission dont ils étaient investis : atteindre au nom de l’Afrique le dernier carré, pour la première Coupe du monde organisée sur le continent. »
Et pourtant, les Blacks Stars « voulaient faire mieux que le Cameroun et le Sénégal qui sont les deux seuls pays africains à avoir atteint les quarts de finale d’une Coupe du monde », écrit Walfadjri, qui affiche : « Le Ghana tombe au bout du suspense avec l’Afrique. »
« Après avoir raté un penalty en toute fin de partie de la prolongation par l’entremise de Assamoah Gyan, ils seront abandonnés par les dieux du football dans la série fatidique des tirs au but », rapporte Walfadjri.
« La malédiction continue » pour les équipes africaines, renchérit Walsports qui parle d’une « fin de l’histoire » avec cette élimination du Ghana. « Tombés les armes à la main, les Blacks Stars avaient assez de munitions pour signer la plus belle histoire du football africain. »
Selon le quotidien spécialisé du groupe Walfadjri, il « restera donc l’amertume d’une défaite aux tirs au but, avec le goût rare d’un Mondial qui n’a pas trop gâté les équipes africaines. »
« le Gyan s’écroule », indique pour sa part Le Quotidien, en référence à l’attaquant ghanéen Assamoah Gyan, qui a raté au moment où il ne le fallait pas, le penalty qui aurait pu donner la victoire aux Blacks Stars, dans la dernière minute des prolongations.
« L’Afrique, analyse Le Quotidien, ne verra pas les demi-finales de la Coupe du monde. Le Ghana quitte la compétition à l’issue de la terrible et injuste loterie des tirs au but, ce vendredi face à l’Uruguay (1-1, 4-2tab). Encore une fois, l’aventure s’arrête en quart de finale. »
« Gyan, la malédiction d’un héros », titre Stades qui fait focus sur Assamoah Gyan, décisif lors des dernières sorties des Blacks Stars qu’il a qualifiés pour les quarts de finale à travers son but contre les Etats-Unis d’Afrique.
En ratant un penalty dans la dernière minute des prolongations, il est subitement devenu l’un des footballeurs ghanéens les plus malheureux de la compétition.